L'art au Paradis
Laurent Perbos chez Sinibaldi
Manger sur le pouce permet d'arpenter les rues avec Le Mec pendant notre pause déjeuner. Optimiser le temps, voila comment on sublime une part de pizza (digne équivalent du jambon-beurre pour un Parisien).
Katia Bourdarel chez Togu architecture
La semaine dernière nous avons ainsi pu être déçus par l'événement de la Rue Paradis. Autant nous avions été agréablement surpris par les projets des étudiants qui avaient investi l'esplanade alors qu'ils n'avaient rien à vendre ... mais là ! prenez des boutiques, ajoutez une oeuvre dans la vitrine, voila c'est une expo. Mouais ! A l'heure du déjeuner, au mieux on a droit à l'employée de ménage chez MDBA qui doit avoir le temps de calculer le nombre d'heures de SMIC qu'il faut pour acquérir la dite sculpture (prix d'ami 14 000 € la Manade, composée de 18 silhouettes de têtes de taureaux en polyuréthane expansée rigide) ou à des portes fermées (ben oui, pour acquérir, il faut travailler plus pour gagner plus donc ami rigolo avec ton bout de pizza tu repasseras quand t'auras gagné au loto). Ca reste une expo gentillette dispatchée dans plusieurs boutiques (c'est jusqu'au 20 juin).
Arman - Table Bamako
Eerio Saarinen - Womb chair
Jean-Pierre Raynaud - Pot rouge
Mais la magie a opéré, à portée de main (pas de bourse) : où ça ? à la maison de ventes Leclère. Mama mia ! une table basse Arman, un pot rouge de Jean-Pierre Raynaud .... ahhhh ... j'ai vu rouge !!! bon comme une douche froide Le Mec m'a vite calmé, mise à prix à 4 500 € pour la table mais surtout 60 000 € pour le pot (le flou des photos témoigne de ma fébrilité). J'ai levé les yeux au ciel et là, j'ai pu voir le travail de Laurent Perbos (bon on ne pouvait pas le râter, je l'avais vu bien avant)
... et finalement je peux toujours m'offrir un matelas gonflable ou un ballon de plage anonyme, hein ? et je vous prouve que c'est tendance de mettre au plafond les jouets de plage (faute de place ou par nostalgie des vacances)
Art Hôtel Boston - Turin