2013 en famille
L'an passé nous avions vu à plusieurs reprises Pierre Ciot et son fauteuil made in Emmaüs Saint Marcel. Nous nous étions pliés au jeu de la photo de famille. Le Mec était allé récupérer la dite photo au service de la mairie.
La photo posée, digne d'une famille américaine, le treillis de GI et le drapeau en moins, est aimantée sur le frigo, plus cliché tu meurs !
C'est donc avec une certaine appréhension que nous sommes allés au parc du 26 ème centenaire (où l'on peut voir des poules, des nénuphars et l'abre de l'espérance) voir l'expo, en croisant les doigts pour être noyés dans la masse des 2013 photos. Ouf ! nous ne sommes pas mis en avant, nous sommes des anonymes parmi les anonymes.
(En parlant de masse, il saute au yeux qu'on pourrait penser que Weight Watchers sponsorise l'expo. Le régime méditerranéen est loin ... vive la pizza et le soda !)
Sinon on note un contraste flagrant entre les photos : "étrangement" lorsque le fauteuil est installé au Corbusier, dans des théâtres, au Dock des Suds les familles sont bien fringuées, ont un beau port de tête, une grâce naturelle, prennent des pauses moins figées. Nous, nous avons été devant l'objectif lors d'un rassemblement populaire, gratuit et familial avec un décor sans intérêt plastique ...
Nous restons un peu sur notre faim avec ce projet. Seules les photos au sein du centre de tri de La Poste et quelques clichés singuliers ont retenu notre attention. Quant à l'accrochage, les photos sur quatre faces de dix containers bleu outremer, alignés le long du quai de l'allée centrale, nous ne savons quoi en penser. Rien à voir avec les containers de Mouv'Art vu précédemment Cours Estienne D'Orves ici et là ou encore le Container zéro de Jean-Pierre Raynaud.
Et tant que j'y suis avec les containers autant que je vous montre la sculpture de la fondation d'entreprise CMA CGM donnée en 2011 à la ville de Marseille, It takes two to tango (2008) de David Mach.
Dans le même esprit portrait participatif, du côté de Salon de Provence, le projet Marcel Provence 2013 a vu le jour grâce à Baptiste Astier et Jean-Philippe Jover. Avis aux amateurs comme Flou, nous, on passe notre tour.