08.12.11
Mets ton bonnet pour sortir
Allauch - Fête des ânes - 4 décembre
J'aime bien ce petit coin qui n'est pas loin de chez nous. Sauf que ce n'est pas réciproque. La nature me rappelle que c'est elle qui décide qui peut venir lui rendre visite.
Le dimanche elle n'aime pas ma présence. Faut dire que je fais comme si j'étais chez moi. Au printemps, un amandier ? tiens je vais me servir. Sauf que l'acidité en bouche me fait vite tout recracher et douter. Internet m'informe qu'il y a une variété d'amandier nocive. Stress, angoisse et parano.
Puis l'épisode "ne pense pas qu'à ton mec". Oh c'est l'été, et si je décrochais une figue de barbarie pour l'offrir (offrir un truc volé c'est quand même pas éthique). Je m'applique à éviter tous les piquants. Et là, le concerné insiste "nan j'en veux pas, je la mangerai pas" puis me lance "fais gaffe ça pique". Je regarde l'objet de mon larcin, pour voir en quoi il pourrait se transformer en objet de ma ruine. Et là misère, que je suis bête, tous les piquants que j'ai évité, y avaient leurs clones au dos du fruit. C'est à la pince à épiler (qui se trouve dans la trousse de secours de la voiture) que j'ai pu retirer ces fichus trucs.
Et en hiver, quelle drôle d'idée pouvions nous avoir ? aller à Allauch à l'occasion de ... la fête des ânes (on devait se sentir concernés).
C'était le "place to be" de dimanche, des hordes de familles ... autant de ballons à l'hélium, de trucs à manger (les familles ça finit toujours par remplir leurs estomacs).
Et la nature est revenue au galop. Enfin ... ce sont plutôt les bourrus qui avaient en charge le défilé des ânes qui avaient une logistique propre à eux. Au micro, l'animateur de la journée prévenait "ils arrivent, poussez-vous, mais enfin les poussettes, sur le côté les poussettes". A l'autre bout du village, on se demandait bien comment des inconscients pouvaient se trouver en plein chemin des ânes. Mais c'est en s'approchant que nous nous sommes retrouvés coincés dans la même situation, n'ayant rien demandé. Les tambourins suivis d'une petite ribambelle de dames en gilets fluo oranges hurlaient "poussez vous, sur le côté, montez les poussettes" et deux mètres derrière elles en file indienne les ânes maintenus "à la bien" par les bourrus peu inquiets de leur attelage. Et pompon de chez pomponnette, une charrette qui se faisait un peu la malle. En moins de 3 secondes, Le Mec a mis la poussette où il a pu, c'est à dire à fleur de stand (entre un commerçant et un stand de vide-grenier) et on a croisé les doigts. Evidemment, la trajectoire de la charette a dévié .... vers nous. J'ai eu beau rentrer le ventre au max, je n'en menais pas large. Le Mec partageait ce stress de l'attelage qui fonce sur nous. Le gars au micro a trouvé une idée de génie "applaudissez les bien fort". La fête des ânes nous a prouvé qu'il n'y avait nul besoin d'avoir 4 pattes pour faire partie du lot.
(oui, je sais, ce sont des petits poneys et pas des ânes)
On est venu, on a vu, on a survécu ... et on en restera là.
A venir, un tour au marché de Noël d'Aix-en-Provence, de Marseille, d'Aubagne, et l'expo "père Noël".


héhé ! nous, on avait trouvé le truc : suivre les ânes, afin de ne pas se retrouver au milieu de leur passage