La carotte
Pire qu'un prisonnier, je compte les jours (depuis le premier jour) jusqu'à la délivrance.
Une vie mise entre parenthèses, une vie sous très haute surveillance médicale (non justifiée), plus aucun départ en vacances (c'est rude ! très rude !), des petites sorties à droite à gauche, rien de transcendant.
9 longs mois, ciel ! que c'est long !!!
Bon, je suis consciente que j'ai pris pour perpét, que cette fin tant attendue n'est que le commencement d'une phase encore plus longue : la future vie de Madone ! ça va en faire rire plus d'un(e).
En attendant je suis obnibulée par la carotte, ou plutôt les carottes :D
Dès que Midinette se pointera, Le Mec aura intérêt de faire fissa pour me ramener des fromages au lait cru, de la charcuterie. Ca peut prêter à rire mais je crois que je ne pourrais jamais vivre ailleurs qu'en France rien que pour nos fromages. Je n'en rêve pas la nuit (vu que je ne dors plus ce serait difficile) mais c'est insoutenable cette attente.
Bon, si Le Mec trouve trivial de se pointer à la maternité avec son plateau à fromages, il peut toujours décorer l'un de mes doigts avec cette futilité. Je dis ça, je dis rien (surtout qu'il ne connaît pas mon tour de doigt, pas plus que moi, donc je ne crains rien).
Je n'ai même pas profité des "envies", il serait temps ! (ah si, des envies de Kiri en décembre, quelle hérésie ! et des palmito en juin). Ce n'est donc pas abuser ?