Un beau jour ?
Demain c'est la Saint Valentin, cette maudite journée où que l'on soit célibataire ou en couple, tout nous gonfle !
Ici, rien de prévu. Toujours pas de virée à Rome : avec un locataire dans le bide, c'est un peu foutu sur une Vespa ou dans une Fiat 500.
Mais il y a quelques indices qui nous rappellent à l'ordre. Une patate. C'est glamour, vous ne trouvez pas ? Des vitrines qui ne jurent que par les kilos sur les hanches. Et un léger pincement au coeur pour ce qui ne se produira jamais : un joli bouquet de violettes offert par un amoureux timide.
A bien y réfléchir, dans l'attente du Mec, entre désert total, gros rateau (dans les deux sens) le jour J, je n'ai jamais reçu ce minuscule bouquet parfumé où chaque fleur se tient bien serrée comme pour se donner du coeur à l'ouvrage et se dire "allez, on y va, on a une mission, faut qu'elle craque, qu'il la fasse chavirer" ... oui, je suis fleur bleue finalement.
Pour ne pas tomber dans la mièvrerie, je vous raconte comment un 13 février, j'ai rembarré un prétendant sans même m'en apercevoir. J'ai décliné une invitation pour le lendemain sans savoir qu'on serait le 14 février (c'est ça de vivre sans montre ni calendrier, la bohème quoi !). Cela dit, j'ai évité le coup de la rose "on n'a pas encore couché". Mais si ! cette rose qui fout bien la honte dans son plastique, et que l'on n'ose pas abandonner sous la table du resto car elle est trop bien assortie à nos joues rouges de honte.
Et ma dernière Saint Valentin avant Le Mec. Mémorable ! enfin L'Ex est tout bonnement mémorable donc c'était presque un sans faute. Ni Facebook ni twitter à l'époque, mais un bon vieux SMS qui m'indiquait que finalement il ne me connaissait pas. Je suis la femme invisible, vous ne le saviez pas : ah ah ah ! Trop de mystère tue le mystère. Ce jeu est bien plus long qu'une partie de Monopoly.
Non, les filles, ne vous découragez pas, Le Bon arrive forcément un jour ... parfois il ne se presse pas ... parce que lui aussi n'a ni montre ni calendrier.
PS : j'ai eu droit sans le vouloir à la rose de la honte l'an passé (comme quoi il faut toujours être sur ses gardes !).