L'échelle du goût
La semaine du goût s'achève. Si certains ont eu droit dans leur cantine restaurant de collectivité à une explosion de saveurs, ici, ce fut un peu le n'importe quoi dans nos estomacs.
A l'origine, l'objectif des courses c'était d'acheter de quoi faire des petits choux à la purée de fève, des tartelettes tomates et jambon cru, du sorbet de petits pois. La perversion des magasins et on finit avec l'appel du gras, du salé, du sucré.
La preuve : avec des Curly soufflés aux cacahouètes Casino, les fameux trucs indigestes, qui laissent des poussières grasses sur les doigts (et déclenche par là même la fâcheuse envie de s'essuyer sur le pantalon), une pellicule sur l'émail des dents, l'haleine n'en parlons pas et envoient un message au bourrelet "on arrive !".
5 ans au moins que nous n'avions pas eu ce goût en bouche. Si, si, ça existe les gens qui ne vont jamais au rayon "biscuits pour l'apéritif". Là, nos estomacs sont sevrés pour quelques années.
Et comme un malheur n'arrive jamais seul dans le caddie, (vendredi on s'est lâché) une bouteille d'Orangina sanguine est venue faire passer le goût du soufflé. Le liquide rouge finira sans bulles dans l'évier. Le soda, c'est un verre sinon bonjour les dégâts.
C'est donc sans fierté aucune, que nous avons déposé ces articles sur le tapis de caisse. Les clients nous précédents et les suivants ayant bien plus de conneries dans leurs caddies ... mais nous, on n'a pas l'habitude d'acheter ce type de produits.
Et vous, des cas de conscience une fois arrivés en caisse ?
Devinette (sans enjeu) : le pop corn, le chorizo ... à votre avis ils accomodent quel mets chez nous ?