Les boules, c'est Noël ...
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... dans 14 jours ! ou 15 si vous ouvrez les cadeaux le 25. Cet article ne transpire pas la joie supposée de Noël, mais je suis sûre qu'il trouvera écho chez certains.
Il faut l'avouer, Noël, les chants associés, les 3 ou 4 générations qui décorent ensemble le sapin, le rose aux joues, l'entente parfaite ... ça relève de la série télé américaine !
Dans mon entourage (maigre, vu que je n'ai même pas Facebook ni Twitter), personne ne languit réellement de se retrouver en chiens de faïence, dire merci pour un cadeau affreux, ne pas aborder les thèmes qui fachent, rester en surface, disons le, se faire chier !
Et c'est sans compter sur le manque des proches (ceux qui ont peut-être eu raison de se barrer loin, se faire un super séjour, ou beaucoup moins bien ceux qui sont hospitalisés, ou qui sont décédés), la solitude du petit monsieur qui achètera sa demi-baguette car il réveillonnera dînera comme tous les soirs tout seul, les clochards qui attendront la maraude et son café chaud, les travailleurs de nuit, les urgentistes et pompiers débordés par les excès des uns et la détresse des autres.
Noël c'est tout mignon tant qu'on y croît. Ca se termine quand on comprend pourquoi les grands nous répondaient "pour Noël et pour les voeux, tant que j'ai la santé, le reste ..."
Allez, ne sombrons pas, racontez-moi vos pires Noëls ?
J'ai en mémoire deux Noëls :
- le premier passé avec Le Mec : je plante de décor, 24 décembre, 14 heures, Le Mec vient me chercher au TGV. On doit aller à la bijouterie pour choisir ensemble un bout de métal qui ornera mon annulaire. 16 heures, Paris ferme ses boutiques ! nous sommes comme deux andouilles face à la situation. Je n'ai plus qu'à regarder les vitrines. Ce Noël, je n'ai eu aucun cadeau de la part du Mec, ce n'était pas de sa faute, mais je l'avais un peu en travers, bande d'inconscients de commerçants !
- le second Noël cata, toujours avec Le Mec (on s'attache hein) : installés depuis quelques mois en province, nous projetons de faire une halte le 24 à Paris avant de rejoindre la sainte famille. Appart prêté, clé en main, on se plante devant le digicode, marche pô ! un voisin passe, ouf ! devant le paillaisson, j'ai beau me dire que j'ai deux mains gauches, la clé ne veut pas faire amie-amie avec la serrure. Le Mec essaie à son tour ... pas plus de chance. Ce n'est pas le bon trousseau :/ Les victuailles dans le coffre, point d'appart et point de four. Passage contraint au Petit Casino pour acheter un menu froid improvisé, et tout de même deux petits gâteaux : hummmm !!! j'avais halluciné de voir le nombre de personnes seules venus à 20 heures, remplir un panier de jambon, de petis pois et de yaourts nature. Arrivés comme un cheveu sur la soupe à quelques heures du réveillon, nous avions été contraints de dormir dans un faste hôtel, fort réputé pour son confort, son calme : un Formule 1, puant de nicotine, où de nombreux ouvriers non francophones avaient élus domicile le temps d'un chantier, Noël ou pas, ça ne changeait rien à leur train de vie. La soirée avait été relevée par une virée sur les Champs, puis au boulevard Haussmann, le nez collé aux vitrines des Galeries et du Printemps ...puis retour au Formule 1 (là, c'est impossible de croire au Père Noël).
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