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Une note blanche
28 août 2009

La quête du Grâal

ciseaux

Les cheveux ont aussi pris leur quartier d'été : libres, vaguement attachés-détachés, chignon romantique ... Ils ont aussi bien trinqué avec le soleil, la mer, la piscine. Qu'ils profitent, cela ne va pas durer.

Passage obligé chez le coiffeur avant la reprise. Et cette semaine, le salon ne désamplit pas. A croire que les mamans cultivent le rituel auprès de leurs chères petites têtes blondes du rendez-vous juste avant la rentrée des classes. Ils vont être beaux les loulous. Dans mon cas, il s'agit surtout d'un rendez-vous incontournable, nécessaire pour retrouver une vraie coupe structurée. Puis il faut avouer qu'il est préférable d'arriver au boulot avec "la" bonne coupe. Ca évite d'ici quelques semaines les "oh t'es allée chez le coiffeur toi". Oui, je suis entourée de collègues perspicaces, vous devez profiter des mêmes phrases niaiseuses, non ? N'y aurait-il que moi ?

Là, vous vous dites que je suis gonflée de prétendre faire ma rentrée avec "la" bonne coupe. Et bien, si. Je sais que mon coiffeur adoré ne me collera pas entre les mains les derniers catalogues L'Oréal pour choisir ma coupe. Je rentre, et en un coup d'oeil il me dit ce qu'il va faire de mes cheveux. Et on y va.

Le bon coiffeur c'est la quête du Grâal. Entre les chaînes de salons où l'on est souvent expédiée au bac sans avoir eu le temps de parler de nos envies, et où l'on se cramponne dans le fauteuil, en se disant "pourquoi je suis venue ? pitié ne me râte pas, et épargne-moi ton : Ca va repousser" et les grands salons où il faut aligner un RMI pour avoir droit à un technicien et une coloriste sans réel exploit au final, je dis stop !

Je ne l'ai pas trouvé de suite MON coiffeur, lui préférant des grands franchisés, des décos épurées (autant avoir un semblant de plaisir à aller chez le coiffeur). Après réflexion, je payais l'emplacement, je me faisais coiffer par des apprenti(e)s, et je rentrais les larmes aux yeux, me disant que non, oh grand jamais je ne retournerais chez eux.

Et chaque jour, en allant travailler, je passais devant un salon minable, une déco néo-classique improbable, un coiffeur au look 80's, et toujours des clients ! Ca commence à être intriguant ce salon. Je scrutais alors les clients à leur sortie, et là miracle aucun ne tirait la tronche, ni se ruait vers le premier bus ou métro afin rentrer fissa à la maison pour se mettre la tête sous l'eau et éliminer l'effet casque (je suis sûre que cela vous est déjà arrivé de frôler les murs et de vous laver la tête en rentrant de chez le coiffeur !!!).

N'étant plus à un râtage près, je me suis lancée. Je souffle, je souffle, je ne ferme pas le visage, je me détend, et là miracle. MON coiffeur analyse (presque trop) mes cheveux, l'état de mon cuir chevelu, m'explique que je dois faire un shampoing doux (grande distrib') suivi d'un shampoing pro sans toutefois forcer à la vente. Toute détendue, je me fais couper les cheveux. De son aveu, au premier rendez-vous il n'a pas souhaité apporter "sa" touche. Depuis, je lui laisse carte blanche.

Je vous souhaite de trouver VOTRE coiffeur !

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